lundi 28 mars 2016

oeufs, renoncules, amis


souvenir pascal:
Mes parents cultivaient le goût de la fête.  lls avaient l'habitude à Pâques, d'organiser un grand repas où on invitait toute la famille de mon père. C'était le gros évènement du printemps! C'était frénétiquement que l'on réorganisait le salon-salle à manger : on bougeait les meubles, on rallongeait la table, on descendait des chaises.  Pour l'occasion, ma mère cuisinait pendant une semaine pour être sûre que tout soit prêt le dimanche, mon père choisissait ses vins, nous, les filles, on mettait un soin particulier à la table que l'on décorait princièrement avec les nappes, les assiettes, les verres et les couverts des grandes occasions.
On avait ma soeur et moi, un nouvel ensemble chicissime expressément confectionné par maman pour la fête.
Les cousins et cousines arrivaient endimanchés comme il se doit, apportant fleurs et gâteaux, ainsi le festin commençait-il à midi en apérisant allègrement et on passait ensuite à table pour y rester jusqu'au soir. Les plats défilaient ainsi que les bouteilles de vins.
Le  soir, l'apothéose! Le meilleur digestif consistait  à sortir les disques, écarter les tables et les chaises et se lancer dans des danses qui allaient du disco à la valse, en passant par le tango et des chants populaires italiens dont j'ai encore la mélodie dans les oreilles.

samedi 26 mars 2016

un seul moment dans ma semaine



L'épuisement émotif guette après les attentats ignominieux perpétrés par des infâmes qui ont frappé violemment la Belgique, un de mes deux pays d'origine que je chéris profondément.
Alors, je me répète inlassablement, quoiqu' elle me vienne à l'esprit de plus en plus spontanément ces dernières années, cette phrase spinozienne si stricte et si juste du "Ni rire, ni pleurer mais comprendre".
Parce qu'il faut se recadrer, se sortir de la surenchère pathétique aveuglante proposée avec immodération sur tous les écrans, hypertrophie du canal lacrimal médiatique qui brouille l'esprit et endort la raison.
Il est diffcile de statuer sur ce qu'il faut faire mais je parviens facilement à comprendre ce que je ne dois pas faire, généralement et principalement dans ces moments :

NE PAS FAIRE:
- s'attarder sur les réseaux sociaux où la déferlante d'émotions à outrance et d'inepties bien formatées fait la loi.
- suivre des médias qui ne sont que dans la description en continu des événements (ils nous expliquent pratiquement ce que l'on est déjà capable de voir et de comprendre si normalement constitué, d'où leur inutilité voire leur dangerosité car ces programmes soi-disants d'actualité analytique inclinent à leur gré notre manière de voir et donc d'interpréter).

FAIRE:
- écouter la radio qui décrit, certes, mais qui surtout analyse. Et analyser, c'est tout sauf faire dans la bien-pensance.
- observer, réfléchir, (se) questionner.
- prendre du recul par rapport aux dictats médiatiques, s'y obliger.
- se cultiver sur la Belgique, en s'y rendant, par exemple.


dimanche 13 mars 2016

Tchin Tchin Tutti Quanti !


Hier, je me suis "démarquée du reste du monde" et j'en ai été totalement ravie car la journée fut une suite de moments de douceur.
En lisant tous les messages affectueux venant de mon amoureux, de mes amis, de ma famille, de mes proches, de mes anciens élèves, j''ai plané sur un nuage moelleux de bienveillance le temps d'une journée et au risque de sembler niaise, ce fut comme d'être bercée, malgré le coup chronométrique ponctuel et un brin sadique!
Je tiens donc à vous dire merci mille fois de votre présence précieuse.  ... A' la vôtre !

En passant, appréciez l'exemple de cliché illustrant la belle expression "avoir un verre dans le nez" faite par le chéri.


vendredi 4 mars 2016

trois moments dans ma semaine



Il est des semaines comme celle que je viens de passer où la conduite des élèves est si grossièrement  incorrecte, incivile et malhonnête que je dois m'efforcer, pour une question d'équilibre mental, de me procurer de saines compensations, des remèdes efficaces à toutes les attitudes dégradantes qui me découragent.  
Et l'expérience de photographier une énorme araignée, en frémissant d'horreur, peut alors devenir préférable à 1 heure de cours dans certaines classes! Je m'explique?


jeudi 3 mars 2016

03/03

un ciel signé Magritte
L'abricotier, le premier à fleurir.
la lune à midi
L'impudique


Cette année encore, j'écris ma prédilection pour le retour sur scène de la nature qui se ranime, quoique prématurément et même si on est tous un peu troublés par la longue hésitation de l'hiver à se manifester, battu par le printemps.