lundi 30 mars 2015

vendredi 27 mars 2015

un des deux chats dans le jardin


des perceptions printanières

Nous avons depuis deux ans une pelouse envahie de magnifiques fleurs de Pâques dites pâquerettes et un tapis blanc épais et moutonneux s'étend sous nos pieds. Aujourd'hui,  c'est le printemps.
L'année dernière, le 18 mars en fait, c'était l'occasion de faire un premier pique-nique avec Francesca.
Aujourd'hui, enveloppée dans mon gros pull et dans mon écharpe, je suis sortie dans la tentative de prendre des photos pouvant raconter toute cette explosion de nature bourgeonnante et odoriférante.
Et c'est un fait : je préfère mille fois une pelouse fleurie et sauvage à un gazon parfait. Si j'avais un jardin à moi, j'orienterais mes choix et mes soins vers la reconstruction d'une prairie fleurie, belle, habitée de papillons et de mille couleurs. Voir ICI d'excellentes raisons de le faire.
Et vous, qu'est-ce que vous en pensez?


et Gus




exemple de mimétisme en nature

Et Gus.


"I feel like a daisy"


"So what??"



mardi 24 mars 2015

trois moments dans ma semaine

1. Cette lettre datée du 21 mai 1943, trouvée chez un bouquiniste de Rome, écrite par Renato à Anna, sa bien-aimée. Troublant.


2. Ces fèves de cacao torréfiées de Trinidad, ramenées de Londres. Exquis. (merci Stefania!)


3. Huit ans après "L'élégance du hérisson, tout juste arrivé de Paris. Mystérieux.


lundi 23 mars 2015

La photo du lundi

"We had a little stone cottage at Gordes. It was a hot summer, and I was repairing the attic. I needed a trowel, so I came down and there was Marie-Anne standing naked on the stone flags, washing herself from the tin basin. ‘Don’t move,’ I said and, my hands full of plaster, I grabbed my Rolleiflex and took four shots. It was the second shot which I chose." 

Willy Ronis



vendredi 20 mars 2015

the best smiley ever

presqu' envie de rajouter des yeux et un nez...



Tout est expliqué sur ce blog dans un sabir scientifique tout à fait compréhensible.

mercredi 18 mars 2015

à propos de ces deux-là

Les chats ont le sens de l'affection. Ils la ressentent et la manifestent aussi spontanément que les enfants. Elle se déclenche dès le premier reniflement de l'autre.  La question est olfactive, comme pour nous. Ils peuvent s'aimer profondément entre eux comme ils peuvent se haïr sauvagement. Mais quand ils s'aiment, c'est sans faille.  J'ai la chance d'avoir 4 chats qui s'accordent relativement bien quoiqu'ils soient arrivés chez nous à des périodes différentes mais deux d'entre eux (L. & G.) ont le langage de l'affection féline qu'ils se témoignent. Ils se cherchent dans la maison quand ils ont l'urgence de se sentir aimés, se lovent l'un contre l'autre et se lèchent jusqu'au sommeil qui est pour eux, le summum du plaisir d'être ensemble.


          ♥

mardi 17 mars 2015

La photo du lundi

Elliott Erwitt, encore lui. Il m'est difficile de repérer une seule de ses photos qui ne soit pas à mon goût. Mis à part les qualités techniques que je ne suis pas capable d'évaluer, les moments qu'il photographie sont toujours puissamment évocateurs et d'une extrême poésie.


Parce qu'il faut rire, fort et de tout. Le rire est la richesse suprême, et a fortiori quand tout semble gris.
(un lundi qui annonce une semaine grisâtre et pluvieuse, une fatigue persistante nourrie par des nuits insomniaques.)

dimanche 15 mars 2015

trois moments dans ma semaine

1. Ce châle tricoté par Francesca pour ces derniers jours d'hiver


2. Ce livre de souvenirs poétiques magnifiquement illustré par Alessandro Sanna. (merci mon M.)


3. Le jeune abricotier du jardin en fleurs.


lundi 9 mars 2015

La photo du lundi



Bruce Davidson, "Dog in car", 1960, UK London.

un écureuil roux de grande taille, il court en sautillant sur le toit de la maison d'en face. Il est splendide, sa queue en panache est aussi grande que lui. J'hésite, je prends mon appareil ou je  contemple ... jeprendsoupas - jeprendsoupas-jeprendsoupas?...  je prends. L'appareil est dans l'autre pièce, j'y cours finalement, je sais que je vais perdre du temps mais je veux changer d'objectif, je reviens, l'écureuil est encore là. Immobile. Majestueux. Je le tiens, je zoome, une dizaine de clichés, en contre-jour, où sa silhouette se détache nettement de l'arrière-plan.  Et puis voilà, il se volatilise dans l'énorme cyprès près du toit. J'adore ce moment. c'est le pied. En tout, 50 secondes. Je suis hyper contente!
Si ce n'est...
Si ce n'est qu'il n'y avait pas de carte dans mon appareil. 
Ben si. La déception est là, je me maudis et me rends compte que savoir saisir le moment pour un cliché est une question de 1. regard 2. chance 3. rigueur. 

Remettre toujours sa carte dans son appareil, merde!

dimanche 8 mars 2015

trois moments dans ma semaine


1. Une petite mise à jour technologique (merci mon M.)


 2. Une question : couper ou pas couper ?


3. Ce dimanche matin

jeudi 5 mars 2015

Le jardin de Virginia Woolf


Dans le Sussex, au fin fond du petit village de Rodmell, la maison de Leonard et Virginia Woolf. 

En 2007, alors qu'on passait les vacances de Pâques à Londres, j'avais proposé à M. d'aller à la recherche de Monk's House, la maison où avait vécu jusqu'au jour de sa mort celle dont j'avais dévoré les multiples romans, diaries ainsi que la sublime biographie qu'Hermione Lee venait de publier. J'avais scrupuleusement établi l'itinéraire et les horaires de train. On a pris le train jusqu'à Lewes et puis, on a fait le reste à pied, une longue balade dans la campagne anglaise dont je me souviens encore parfaitement. On a traversé un petit pont sur l'Ouse. L'émotion était grande.
Alors qu'on n'avait pas de smartphone à l'époque, on suivait encore son instinct de routard et la certitude qu'on arriverait à trouver la maison était palpable car la journée était magnifique et les éléments semblaient y concourir.  Il n'y avait qu'un seul chemin, une petite route principale parmi les champs, un carrefour et on a vite trouvé La Maison. 
J'étais vraiment émue. Car j'étais exactement là où Elle avait passé une grande partie de sa vie.
Appartenant à la National Trust, la maison était pratiquement intacte. Telle que l'avait laissée Leonard en 1969. 
{ ... }

Je suis tombée par hasard sur le livre sur le jardin de Monk's House et dès que je l'ai feuilleté, c'était comme si j'y retournais. 
Le jardin est magnifique, c'était leur paradis sur terre, la vraie raison pour laquelle ils ont acheté cette maison, et c'est encore aujourd'hui un Eden. Des prairies fleuries, des gazons, un bassin, des plantes grimpantes, des rocailles, mes massifs de fleurs et de rosiers, des arbres majestueux, des arbustes, un verger, un potager, des petits sentiers pavés faits par Leonard pour s'y promener et des chats. Deux. Ce jour-là, on en avait vu un et il y est encore lui aussi. 



1. la maisonnette dans le fond du jardin où V.W 
avait l'habitude d'écrire.

2. la petite église de St Peter au-delà du muret 

3.la sculpture de V.W. où furent dispersées ses cendres 
(à l'origine, un grand orme dètruit par un incendie)

4. son bureau, ses objets

5. les chats du jardin

Et maintenant, les photos qu'on a faites ce jour-là






Le lieu sacré de l'écriture!



The guardian!


mercredi 4 mars 2015




En comptant bien, c'est ma seule sortie à la montagne cet hiver, chose inqualifiable quand on habite dans la région, entourés de vallées, vallons, vaux, montagnes et tout ce qui a une forme conique en général. 




Sans aucun équipement (non, c'est la honte en effet, je ne possède ni doudoune, ni moonboots, ni chaussures techno-trekking de haute ou basse montagne, ni salopette thermique goretex, ni chaussettes anti-transpirantes ni quoi que ce soit dans ce domaine (à part des sticks de randonneurs dont je suis très fière d'ailleurs, cadeau de Chiara), vêtue de mon gros pull en laine et de mes godasses de promenade du dimanche à la campagne, j'ai atteint le sommet du Mont Farno pour y déguster, au refuge Parafulmine, un repas alpin exquis (pizzocheri et fondue de polenta aux fromages) quoiqu'en plein air, où soufflait un vent arctique mais cela me fait dire un truc banal, je sais, mais à chaque randonnée, la beauté à me couper le souffle de ce que je vois une fois au sommet de ces hauteurs justifie toujours mais alors toujours tous mes efforts. ( à un certain moment, un ami généreux m'a prêté son coupe-vent ultra tech vu que je me transformais en Martine Frost )